Fabriquer et distribuer nos médicaments et vaccins

Notre cœur bat en France, et ceci tout particulièrement pour notre activité industrielle. Notre réseau industriel est composé de 20 sites répartis dans la plupart des régions françaises. Ces sites prennent en charge la fabrication de nos médicaments et vaccins – depuis le développement des procédés jusqu’au transfert industriel – ainsi que leur distribution en France et dans le monde. 

Pour transformer nos innovations scientifiques en solutions de santé pour les patients, les 10 000 collaborateurs de notre réseau industriel en France déploient des expertises aussi bien dans le développement industriel pour les essais cliniques que dans la fabrication industrielle de médicaments biologiques et chimiques ou en culture cellulaire. 

Notre priorité : assurer en continu la fourniture de nos médicaments et vaccins à tous nos clients, en garantissant un niveau de qualité et de sécurité maximal et uniforme pour la sécurité des patients. 

La France est un pôle industriel stratégique pour notre avenir. Nous y investissons plus d’un milliard d’euros chaque année pour moderniser en continu notre outil industriel, toujours plus décarboné, digitalisé et agile. Notre enjeu ? Développer des capacités industrielles de pointe pour répondre à la dynamique de nos nouveaux médicaments et vaccins. Depuis 2020, nous avons notamment annoncé des investissements majeurs en France.

Ces dernières années, nos sites industriels ont accéléré leur digitalisation. En effet, le numérique et notamment la collecte et l’analyse des données en continu permettent d’améliorer toujours plus la qualité des produits avec davantage de productivité et d’efficacité opérationnelle. 
 
L’exemple le plus emblématique de cette digitalisation est l’Evolutive Facility (EVF), à Neuville-sur-Saône. Véritable innovation de rupture, cette future unité de production, entièrement digitalisée, devrait être pleinement opérationnelle en 2025. Nous y fabriquerons jusqu’à 4 vaccins ou biomédicaments simultanément, quelle que soit leur technologie, mais également des enzymes ou des anticorps monoclonaux. L’EVF sera notamment un maillon essentiel pour la fabrication de nos futurs vaccins et traitements à base d’ARN messager.

Les biomédicaments, traitements produits à partir de micro-organismes vivants et les médicaments de thérapies innovantes (vecteurs de thérapies géniques, thérapies cellulaires) sont prometteurs pour les patients car ils pourront demain soigner des maladies aujourd’hui incurables. 

Alors qu’ils ne constituent aujourd’hui que 30% du marché total des médicaments, les biomédicaments représenteront 50% des médicaments les plus prescrits d’ici 2025. Rendre ces traitements du futur accessibles au plus grand nombre de patients constitue cependant un défi industriel de taille. L’enjeu aujourd’hui est de favoriser leur développement et l’industrialisation de leur fabrication en France et de réduire leur coût de production notamment grâce à l’apport de technologies numériques de pointe. 

Nous sommes massivement engagés dans les biotechnologies pour que notre outil industriel soit en adéquation avec notre portefeuille R&D, constitué à 70% de molécules biologiques et de vaccins.

Améliorer notre capacité de développement des biologiques (anticorps, vaccins, thérapie génique…) par l’émergence de technologies innovantes afin d’augmenter la productivité est un enjeu majeur pour Sanofi. Il en va de même pour la France qui est à la traine dans le domaine, dans un contexte où la production de médicaments biologiques est devenue un axe stratégique de développement économique et de souveraineté pour le pays. 

Aujourd’hui, 95% des médicaments d’origine biologiques sont produits hors de France. C’est pour pallier cette dépendance que les pouvoirs publics, soutenus par les acteurs de l’écosystème biotech, sont mobilisés pour structurer une véritable filière de la bioproduction en France. 

L’association France BioLead, regroupant 15 acteurs du secteur de la bioproduction dont Sanofi, soutient le développement de la filière. Il s’agit de faire monter en puissance une filière bioproduction française, souveraine et innovante, sur tout le cycle de vie des produits, de favoriser l’accès aux innovations pour les patients, et construire en France une industrie attractive et compétitive à l'international.  

Pour développer la filière bioproduction, il faut former les talents sur toute la chaine de valeur de la bioproduction. C’est tout l’enjeu du campus immerscio.bio, piloté par un consortium industriel de premier plan : le Campus Biotech Digital, constitué de bioMérieux, Novasep, Sanofi et Servier.  

Immerscio.bio est une plateforme ultra innovante de formation et de développement des compétences. Les parcours de formation d’immerscio.bio ont recours aux outils numériques (jumeaux numériques, serious game, réalité immersive, réalité virtuelle, réalité augmentée) pour favoriser les apprentissages. 

Loin d’être obsolète, la chimie pharmaceutique a encore beaucoup à apporter pour mieux soigner les patients. Ainsi, dans la prochaine décennie, un tiers des nouveaux médicaments seront issus de la chimie. Pour relever les défis d’une chimie pharmaceutique plus agile et soucieuse de son environnement, nous avons créé l’Unité de Lancement de Petits Volumes (ULPV) sur notre site de Sisteron. Conçu sur la base des normes environnementales et de consommation énergétique les plus avancées, ce bâtiment de nouvelle génération, hautement digitalisé, a pour objectif d’assurer le lancement de principes actifs innovants.